PLF-PLFSS 2025 : les 43 revendications de Nexem pour répondre à l’urgence de notre secteur

PLF-PLFSS 2025 : les 43 revendications de Nexem pour répondre à l’urgence de notre secteur

En cette période de rentrée budgétaire inédite et au jour de la présentation retardée du PLF et PLFSS 2025 qui donne le ton des intentions gouvernementales, Nexem a intensifié son action de lobbying à l’appui d’un plaidoyer composé de 43 revendications autour de 5 grandes mesures.

Lors de son discours de politique générale la semaine dernière, Michel Barnier a cité les services publics de qualité et la fraternité comme des chantiers prioritaires. Dont acte. Le gouvernement doit maintenant prouver sa volonté dans les faits, notamment par des financements à la hauteur des enjeux.

C’est pourquoi, en cette période de rentrée budgétaire inédite et à la veille de la présentation retardée du PLF et PLFSS 2025 qui donnera le ton des intentions gouvernementales, Nexem rappelle ses nouveaux interlocuteurs et les parlementaires à leurs responsabilités face à l’urgence dans laquelle se trouve notre secteur.

C’est la vocation du plaidoyer que nous portons, composé de 43 revendications autour de 5 grandes mesures :  

  • Garantir le financement de la convention collective unique étendue.
  • Compenser les financements non perçus dans le cadre des primes Ségur.
  • Revoir la législation pour en finir avec le sous-financement structurel qui fragilise les établissements et services sociaux et médico-sociaux.
  • Accompagner la transformation écologique et RSO du secteur.
  • Apporter des propositions sectorielles adaptées : handicap, lutte contre les exclusions et la pauvreté, protection de l’enfance, protection juridique des majeurs, grand âge, aide à domicile, transformation de l’offre.
     

Par ailleurs, nous réagirons d’ici quelques jours aux textes du gouvernement et rédigerons des propositions d’amendements pour un débat et des financements de la solidarité à la hauteur des enjeux. Nous diffuserons ce plaidoyer ainsi que les amendements à tous les parlementaires des commissions « Affaires sociales » et « Finances », et irons le défendre lors de rendez-vous avec eux, tant au niveau national que régional, ainsi qu’auprès de nos nouveaux interlocuteurs au gouvernement. Pour la première fois, le portage de ces amendements se fera avec les autres organisations représentatives du secteur, toutes mobilisées dans un même élan.

Et si, une fois de plus, comme nous le craignons, les annonces ne sont pas au rendez-vous, nous n’hésiterons pas à frapper plus fort et à aller au contentieux, dans le but d’alerter sur l’inconstitutionnalité de certaines dispositions des PLF et PLFSS, notamment du fait de l’insuffisance des crédits alloués aux politiques sociales. Parce que nous avons besoin d’engagements financiers fermes et durables pour des revalorisations salariales pérennes et une CCUE ambitieuse pour l’attractivité de notre secteur.

Article publié le 11 octobre 2024

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